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 Musée d’art municipal de Kitakyushu, Galerie Riverwalk, Kitakyushu,
12 juillet - 31 août 2014.

Musée royal d’Uneo, Tokyo,
13 septembre - 9 novembre 2014.

Grand Palais, Paris
1 septembre 2014 - 18 janvier 2015

        Que savons-nous exactement du Japon ? Quelle est l’image que les Occidentaux se font de ce lointain pays ? Quelques films et bandes-dessinées viennent à l’esprit (sans parler de haute technologie et d’automobile), mais il est fort probable que notre répertoire d’images japonaises ne reflète pas la réalité. Malgré la globalisation, le regard que portent les Occidentaux sur cette nation millénaire reste imprégné d’une aura quelque peu exotique. En termes d’apports culturels, il y a bien sûr de remarquables exemples. Pour preuve, les films du grand Akira Kurosawa, dont Les Sept Samouraïs (1954), lui valent un Lion d’argent à la Mostra de Venise et une place inaltérable dans l’histoire. L’intérêt que suscite dès lors le cinéma japonais sur les cinéastes occidentaux ressemble fortement à l’engouement des artistes européens du siècle dernier pour le Japon. Isolé du reste du monde pendant plus de 200 ans, le pays rouvre ses portes aux influences étrangères en 1868, entraînant de multiples échanges de biens avec l’Occident. Parmi eux se trouvent les ukiyo-e, des estampes japonaises traditionnelles qui s’avèreront être une source d’inspiration décisive pour des artistes comme Claude Monet, Pierre Bonnard, James McNeill Whistler et Vincent van Gogh. Ce dernier ne retient pas uniquement les leçons des artistes japonais, il leur rend directement hommage dans ses œuvres.

Kasushika Hokusai Katsushika Hokusai Demo2 fourth

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En littérature, l’exemple le plus emblématique de ce regard sur l’Orient est celui d’Edmond de Goncourt, premier Européen à composer des monographies exhaustives et documentées d’artistes japonais. Il écrit sur Kitagawa Utamaro et Katsushika Hokusai mais meurt avant d’avoir achevé douze autres travaux. Son intérêt profond pour la culture japonaise fait partie de la fascination collective des écrivains et des artistes occidentaux pour l’Extrême-Orient de manière générale et pour le Japon en particulier. Mais pour la majorité d’entre eux, Goncourt inclus, cette fascination ne s’exerce qu’à distance, puisque peu d’entre eux se rendent aux endroits qu’ils admirent tant. C’est pourquoi les écrits de Pierre Loti, officier de la marine française et romancier parcourant le monde, séduisent autant le public. Madame Chrysanthème, son roman paru en 1887, connaît un grand succès et inspirera en partie le célèbre opéra de Giacomo Puccini, Madame Butterfly (1904).

 

ESS Hokusai
MS Hokusai

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Les œuvres de Loti, Puccini, et de beaucoup d’autres artistes européens tournent autour de la figure de la femme japonaise. L’exemple plus récent : Le Barbare et la geisha (1958). Ce film rencontre de nombreuses difficultés, notamment des différends entre Huston et l’acteur principal John Wayne qui les conduisent à mettre un terme à leur collaboration artistique. Après le tournage, les ennuis continuent : Huston a l’intention de traduire l’influence du cinéma japonais dans des aspects comme la photographie et le rythme de son film, mais après le passage en post-production, il s’aperçoit que de nombreux changements ont été faits. Pour en savoir plus

 

Katsushika Hokusai
Katsushika-Hokusai


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